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  • ...Nous parle des émeutes à Amiens.

    Peu de temps pour le blog en ce moment, mais j'ai lu avec intérêt un article sur AgoraVox  que j'ai voulu garder en mémoire.

     

     

    AgoraVox, est un média 100% citoyen et 100% participatif. 

     

     

     

    Réveillez-vous Picards !

    … et Bourguignons, Languedociens, Béarnais, Bretons, etc. Pour les Parisiens, je n’y compte guère, franchement (mais tout vient à point).

    L’épisode émeutier qui a sorti quelque peu la France de sa torpeur estivale nous a valu, comme c’est devenu l’usage depuis les années 1980, une tragique double peine : celle d’observer des petits et grands sauvages tirer sur nos fonctionnaires et saccager des biens publics financés par nos soins (ou ceux de nos enfants) puis subir les habituelles explications socio-coprologiques de la ribambelle habituelle de justificateurs de l’injustifiable. Ainsi donc, ces « jeunes » crient leur désespoir à une société égoïste coupable de les avoir parqués dans des ghettos immondes et de leur ôter insidieusement toute chance de s’insérer. Fermez le ban et à la prochaine…

    Un jour viendra, mon Dieu vite, où l’on demandera des comptes aux quelques crapules qui s’échinent à nous rendre collectivement coupables de tous les crimes et délits perpétrés par quelques-uns. Les sociologues (Mucchielli & co.), les magistrats, les politiques, et tous les merdias qui relaient complaisamment leurs bêtises. Quand je dis demander des comptes, je précise bien à l’usage des dérapologues professionnels que je me défends d’envisager de sortir du cadre de la civilisation si manifestement inconnue des émeutiers.

    Petite différence cette fois-ci par rapport aux précédentes : l’épisode intervient cent jours après la « libération de la France » et il n’est plus possible de l’attribuer à l’adorateur du Kärcher (d’ailleurs tellement confit en dévotion devant son idole qu’il a oublié de l’utiliser pendant ses mandats successifs…). Alors bien sûr, il y a Valls mais c’est tout de même gênant pour les commentateurs habituels du chaos d’observer que la « jeunesse » ne semble pas faire différence entre l’horizon socialiste radieux et la nuit réactionnaire du sarkozysme. Pour l’instant, on peut encore parler d’effet d’inertie…

    Quelques éléments de réflexion maintenant :

    - les fameux « quartiers » ont émergé à partir des années 1950 comme alternative aux bidonvilles où vivaient encore des dizaines de milliers de personnes au lendemain de la seconde guerre mondiale. Si l’on ne dira jamais assez à quel point les urbanistes idéologues à qui l’Etat a alors confié la tâche de loger les classes populaires ont fait preuve d’un goût aussi dégueu que l’était leur illusion marxiste, il faut néanmoins admettre que ces tours financées par les Trente Glorieuses ont constitué un progrès social considérable, au moins aux standards de notre société consumériste et individualiste. Aujourd´hui encore, ces tours sont infiniment luxueuses par rapport aux taudis dans lesquels vivent encore des dizaines de millions d’humains dans les pays émergents (lesquels côtoient de près une richesse beaucoup plus provocante que celle de nos quartiers bourgeois, croyez-moi). Si l’on ajoute à cela la rénovation urbaine des dernières années et les équipements publics sportifs et culturels financés par la dette, nos « quartiers », aussi tristounets puissent-ils être si on les compare à nos jolis villages de campagne, offrent à leurs habitants un confort individuel standard et le moyen matériel pour une famille d’élever dans la dignité ses enfants ;

    - beaucoup se plaisent aujourd’hui à qualifier ces quartiers de ghettos. Faut-il rappeler qu’ils le sont devenus à la (dé)faveur d’une immigration incontrôlée, que des âmes généreuses (avec l’argent des autres) souhaitent accueillir sans plus de contrôle à l’avenir ? Au nom d’une mixité sociale, ethnique et culturelle érigée en objectif de société, les classes populaires originaires ont été chassées de leurs quartiers quand ceux-ci ont basculé dans une culture allogène où elles sont devenues minoritaires ; on observera d’ailleurs que ces nouveaux exilés de l’intérieur contraints de s’éloigner encore davantage des centres urbains pour retrouver un environnement tranquille et conforme à leur culture sont les gros bataillons électoraux du FN. Tiens tiens, les fous, on leur a donné la mixité et ils la rendent sans même dire merci ???

    - il faut s’entendre sur ce qu’est la pauvreté, qui serait à la fois une cause et une justification des émeutes. Les plus pauvres en France vivent aujourd’hui à la campagne. Ils sont pour l’essentiel des gens âgés, qui ont travaillé toute leur vie sans brûler quoi que ce soit et qui ont vu la mondialisation miraculeuse amenée par les élites urbaines ruiner leur équilibre économique, compromettre leur environnement et, cerise sur le gâteau, leur expliquer que c’était des beaufs. Le gamin d’Amiens Nord, qui n’a encore rien apporté à la société, a accès à des commodités que des centaines de milliers de gens n’ont pas ailleurs, malgré leur labeur. Je ne parle même pas de la femme de ménage indienne, chinoise, brésilienne ou marocaine pour qui la vie de ce gamin enragé apparaît comme un rêve inaccessible…

    - il faut enfin déterminer qui sont les victimes de cette rage : ce ne sont pas les sociologues, les politiques ni les journalistes. Pour le moment en tout cas (tout vient à point…). Ce sont les voisins pacifiques et honnêtes, les immigrés désireux de s’intégrer et de faire en sorte que leurs enfants aient une vie meilleure que la leur, les policiers, dont on se demande combien de temps ils accepteront encore des règles d’engagement criminelles et l’ingratitude de leurs donneurs d’ordre.

    Le grand mensonge consiste à dire que ces émeutiers aspirent à l’intégration. Je suis au contraire convaincu qu’ils sont dans une logique de sécession territoriale. Ils conchient l’école, les codes républicains, la civilisation fondée sur l’état de droit, les services publics de quartier, les jolis petits marchés : leur objectif est d’instaurer un ordre différent « chez eux » et de chasser les intrus (pêle-mêle les flics, les pompiers, les postiers, les neuneus moralisateurs qui voient en eux l’avenir de la France, les petites vieilles dames qui osent leur demander de se taire minuit passé, bref, tout ce qui représente un ordre qu’ils jugent fondés sur la faiblesse.

    A vous, Picards, de voir ce que vous voulez. Peut-être finirez-vous par donner raison à tous ceux que vous écoutez dans vos télés et qui vous disent que, si l’on a brûlé votre caisse, c’est votre faute. Après tout, si vous vous contentez d’éteindre votre télé et d’aller faire dodo en espérant que demain, il ne vous arrivera rien…


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  • Le professeur a donné un travail à ses élèves d'une classe de cinquième:
    - Demandez à vos parents de vous raconter une histoire avec une morale à la fin. 
    Le lendemain, il interroge les enfants qui lèvent tous le doigt pour parler. Un par un ils racontent leurs histoires qui vont du lait renversé au euro sauvé sans oublier la vieille dame qu’on a aidé à traverser la route.
    Seul Pierre n'avait encore rien raconté.

    - Pierre, as-tu une histoire à partager avec nous? »




    -Oui madame. Papa m'a raconté une histoire au sujet de ma maman. Elle était pilote dans l’armée de l’air. Lors d’une mission au dessus de l’Afghanistan   son avion a été touché. Elle a donc dû s'éjecter de l'avion au dessus du territoire ennemi. Tout ce qu'elle avait avec elle à ce moment là était : un flacon de whisky, son pistolet et son couteau de survie.
    Pendue au bout de son parachute, en regardant le terrain sous elle, elle a bu le whisky, afin que la bouteille ne se brise pas à l’atterrissage, et malgré de nombreuses manœuvres d’évitement elle s’est posée en plein milieu d’une bande de vingt talibans. »
    Tout le monde est silencieux et regarde Pierre, qui très calme continue :
     -Tirant rapidement avec son pistolet, elle en a abattu douze. Mais son chargeur était vide et elle n’en avait pas d’autre avec son pistolet, jusqu'à ce qu'elle manque de balles, elle s’est alors ruée sur ses ennemis et avec son couteau en a tué quatre de plus quand la lame s’est brisée en cognant une pierre.
      Elle a alors appliqué les techniques de close combat et elle a fini les quatre autres avec ses pieds et ses mains. Elle a pu alors être récupérée par une patrouille de nos soldats partis à sa recherche.
    - Seigneur ! », dit le professeur horrifié. Qu'est-ce que ton papa t'a dit au sujet de la morale de cette histoire horrible?
    - Qu’il ne faut jamais ennuyer maman quand elle a bu ! 

     

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    Un maître demande à ses disciples :

    -Comment reconnaître le moment où la nuit s'achève et le jour se lève ?
    -Lorsqu'on peut distinguer un chien d'un loup, répond le disciple.
    -Ce n'est pas une réponse, dit le maître
    -Lorsqu'on peut différencier un figuier d'un olivier, suggère un autre.

    -Ce n'est pas non plus la réponse, dit le maître.
    -Alors comment ? demandent en choeur les disciples.

    -Quand voyant un inconnu, nous reconnaissons un frère, alors le jour se lève et la nuit prend fin. "

    Extrait de L'âme du monde

    Frédéric Lenoir

     

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  • ...des couples homosexuels, la position de l'église catholique et les réactions qu'elle suscite.

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    Jusqu'à présent une seule voix s'était élevée dans le monde médiatique contre le mariage et l'adoption par les couples homosexuels, celle de Christine Boutin. Voila que l'église catholique vient de se positionner elle aussi . " Les enfants doivent bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère " a -t-elle recommandé. Sans être devin, on aurait pu se douter que l'église n'allait pas applaudir devant un tel changement.

     

    Ceux qui s'indignent avec virulence contre cette position épiscopale font remonter leurs griefs jusqu'aux croisades, en passant par sa collusion avec le pouvoir royal, sa non condamnation  du nazisme et enfin  les crimes pédophiles de " ses brebis égarées " .Ni infaillible, ni exempte de péché, elle- même n'étant pas irréprochable, de quel droit se permettrait-elle d'émettre un jugement moral sur une réforme sociétale ?

    Tout de même ! Et le droit d'expression  que tout un chacun revendique en démocratie, non ?

      Ses contradicteurs semblent oublier que le seul pouvoir qu'il lui reste est celui de s'exprimer en s'adressant aux catholiques dont le nombre se raréfie en France d'année en année et qui sont loin d'appliquer tous les interdits qu'elle réclame, la plupart ayant pris du champ vis à vis de ses prises de positions. C'est dire à quel point les autres ne devraient pas s'en préoccuper.
    Il y a longtemps dans notre pays que le pouvoir politique décide seul et c'est  tant mieux !  Mais lui -même, hélas (...) n'est pas à l'abri de faire des erreurs grossières pouvant à long terme remettre en cause notre identité et nos valeurs démocratiques et laïques en flattant une religion plutôt qu'une autre et en acceptant, sans en avoir l'air, de répondre à des pressions exigeantes et regressives violant la laïcité et qui donnent le sentiment qu'il privilégie une religion au détriment des autres.

    Pour en revenir au mariage et à l'adoption des couples homosexuels, n'est-il pas illusoire d'imaginer qu'un  changement sociétal tel que le mariage de deux personnes de même sexe aille de soi ?  Sans même prendre en compte l'idée que certains pourrait y être opposés, le pouvoir politique l'ayant promis comme on peut promettre un bonbon à tous les électeurs, inclus ceux qui n'aiment pas  les sucreries ? Admettons que c'est une réflexion qui mérite du sérieux. En dehors de toutes considérations religieuses, légaliser l’idée que l’enfant n’a pas besoin pour se construire d’un père et d’une mère, c'est prendre le risque de nier ses besoins essentiels et de rendre plus difficile son identification à un groupe d'âge majoritaire, en particulier  lorsque l'enfant en question a été fragilisé à vie par un abandon précoce. Depuis que Hollande est au pouvoir il a crée 17 commissions, une 18e ne serait pas inutile. 

     

    " Au 12 août 2012, onze pays, de quatre continents différents, ont légalisé le mariage pour les personnes homosexuelles sur l'ensemble de leur territoire : les Pays-Bas (2000), la Belgique (2003), l'Espagne (2005), le Canada  (2005), l'Afrique du Sud(2006), la Norvège (2008), la Suède (2009), le Portugal (2010), l'Islande(2010), l'Argentine (2010) et le Danemark (2012). "


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